Société, Vie démocratique

« Une révolution, c’est forcément violent. »

Ces quarante dernières années, 50 des 67 renversements de régimes autoritaires ont été le fait d’une résistance civile non violente.

Le principe de la non-violence a prouvé son efficacité. Il a non seulement permis de mettre fin à des régimes oppressifs ou à des dictatures, mais a aussi permis des avancées significatives en matière de droits humains.

Gandhi et Martin Luther King ont notamment théorisé l’idée de révolution non violente, en démontrant qu’il n’y avait pas besoin de violence pour initier des bouleversements politiques ou sociétaux. Pour eux, elle serait au contraire contre-productive.
Les militants pour les droits civiques des afro-américains analysent rétrospectivement que c’est justement le respect des principes de la non-violence qui a permis à leur cause d’être entendue et soutenue par le monde entier.

Quelques exemples notables de révolutions non violentes :

  • Indépendance de l’Inde, 1948
  • Révolution des œillets, Portugal, 1974
  • Révolution de velours, Tchécoslovaquie, 1989
  • Révolution des Roses, Géorgie, 2003
  • Révolution orange, Ukraine, 2004
  • Révolution du cèdre, Liban, 2005
  • Révolution de jasmin, Tunisie, 2010

Alors non, « révolution » n’est pas synonyme de « violence », et c’est d’ailleurs de moins en moins le cas.

Voir sur le portail de publications de l’université de Liège l’article « Vers une théorie de la révolution non-violente »
Voir l’article de Wikipedia sur la résistance non violente
Voir l’article de Wikipedia sur les révolutions de couleur
Voir la vidéo de VOA News « US Civil Rights Movement Benefits From Non-Violent Strategy » (en anglais)

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