Homoparentalité, LGBT

« Les homos ne sont pas préparés à élever des enfants. »

Personne n’est préparé à l’arrivée d’un enfant, ni à l’élever par la suite. Que l’on soit homosexuel.le ou hétérosexuel.le, comme le disait Françoise Dolto : « on ne nait pas parent, on le devient ». On part toujours de zéro. On peut se former à être parent, lire, échanger avec d’autres parents, participer à des ateliers ou des formations.
Voir l’article « Devenir parent » du site « Naître et grandir »
Voir la chronique de Marie Perarnau sur France Inter : « On ne naît pas non plus parent, on le devient… »

Le désir de parentalité, partagé par les hétéros et les homos, permet de se préparer à l’avance à l’idée d’avoir un enfant. Le processus d’adoption permet aussi de se préparer.
Voir l’article de France Info « Près de 40% des gays et lesbiennes souhaitent avoir un enfant, une majorité privilégierait la PMA et la GPA, selon une étude »
Voir l’article du Parisien « Adoption homoparentale : «Nous avons l’impression d’être des précurseurs» »

Comme le souligne Sylvie Lévesque, professeur au département de sexologie de l’UQAM : « l’orientation sexuelle n’occupe pas une place de premier rang sur la création du sentiment de compétence maternelle ou paternelle. Je me rappelle très bien mon désarroi dans les jours suivant la sortie de la maternité, face à un nouveau-né en pleurs et inconsolable. Mon conjoint, qui n’avait jamais approché un poupon de sa vie, n’était guère mieux. Nous étions, à l’instar des autres nouveaux parents, en mode découverte et apprentissage, vitesse accélérée. Pourquoi donc exiger d’un groupe la démonstration d’acquis alors que cela n’est pas valable pour d’autres ? »
Voir l’article « Mariage pour tous : les parents homos sont parfois en avance sur les hétéros » dans le Plus du Nouvel Obs

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