Pour voir si une loi sur les outrages sexistes peut donner lieu à une « chasse aux sorcières », il suffit de prendre l’exemple de #metoo : moins de 1% des tweets ont nommé des hommes en particulier, d’après le sociologue Raphaël Liogier. L’immense majorité des témoignages était anonymisée, et mettait l’accent sur les faits, et leur ressenti.
Bien sûr, accuser à tort est grave, c’est un délit. Mais depuis #metoo, il n’y a eu que peu d’excès. Combien d’hommes ayant été accusés à tort pourrez-vous dénombrer, sur des milliers de témoignages ?
Voir l’article de Slate « #MeToo a déjà changé les perceptions et comportements des hommes »
Voir l’article de Slate « #MeToo, à force de « mais », on n’avance pas. »