« La majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le sujet montrent qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement. Il n’y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement. » dit le gynécologue Philippe Faucher.
C’est le cas notamment de l’étude « Abortion and anxiety » de la revue Social Science & Medicine, qui prend en compte les antécédents de dépression dans la cohorte des femmes suivies.
Un rapport de Laurence Esterle, directrice de recherche du CNRS montre que les études faisant un lien entre IVG et dépression sont, elles, « le plus souvent médiocres » méthodologiquement.
Le « syndrome post-avortement », terme très utilisé par les anti IVG, a été inventé par Vincent Rue, un militant pro-life américain sans qualifications médicales.
L’avortement n’est bien sûr pas un acte anodin. C’est un moment difficile, et les femmes qui le vivent peuvent avoir besoin de soutien. Mais ce n’est pas un traumatisme psychologique avec des impacts à long terme.
Voir l’interview vidéo de Philippe Faucher et l’article « Décryptage des idées reçues sur l’IVG » sur le site IVG.gouv.fr
Voir l’article des Décodeurs du Monde sur 5 idées reçues sur l’avortement
Voir l’étude « Abortion and anxiety : what’s the relationship? » sur Sciencedirect
Voir l’article « Le traumatisme post-IVG, une réalité scientifique ? Revue de la littérature » du Dr Laurence Esterle