Pourtant l’État a mis en place des politiques contre la radicalisation et le terrorisme, qui sont à la fois des mesures sociales et de sécurité. Avec les attentats de 2015 et 2016, ces politiques se sont renforcées. En janvier 2015 après l’attentat de Charlie Hebdo, l’état d’urgence est déclaré et l’Opération Sentinelle est lancée. Elle est renforcée après les attentats de novembre 2015, les effectifs passent de 7 000 à 10 000 militaires.
Voir le site du gouvernement décrivant l’action de l’Etat contre le terrorisme
Voir l’article Wikipedia sur l’état d’urgence
Voir l’article Wikipedia sur l’opération Sentinelle
Le plan Vigipirate passe en décembre 2016 de deux niveaux de menace à trois niveaux (« Urgence attentat »).
Voir l’article Wikipedia sur le plan Vigipirate
Dès 2015, le budget consacré à la politique de lutte contre la radicalisation, notamment via des subventions aux associations, augmente très fortement. Le budget du Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation (CIPDR), en charge de cette politique, passe de 55 millions par an en 2013 à 70 million par an en 2015. Puis à 123 millions en 2017. L’efficacité de cette politique est sévèrement remise en cause par un rapport sénatorial rendu public en juillet 2017, qui préconise des changements importants. Un nouveau plan pour le CIPDR est lancé début 2018.
Voir le site Associations.gouv avec le guide pour prévenir la radicalisation
Voir l’article de France Info sur les financements des associations
Voir le Plan national de prévention de la radicalisation sur le site du gouvernement
Parallèlement, la France agit à l’international. Elle est intervenue au Mali, et participe à la coopération internationale contre le terrorisme et la radicalisation.
Voir le site Stop-Djihadisme, avec l’action de la France à l’international
Voir l’article de BFMTV « Fin de l’opération Barkhane: quel bilan pour les forces armées françaises au Mali ? »
Depuis janvier 2015, 50 attentats ont été officiellement déjoués par les autorités françaises.
Voir l’article du Monde, sur les projets d’attentats déjoués
Si l’on peut estimer que certaines choses peuvent être améliorées, on ne peut donc pas raisonnablement affirmer que l’État « ne fait rien contre l’islamisme et le terrorisme ».