Ce préjugé ne repose sur aucune vérité scientifique. La grande majorité des études sur le sujet (75 sur 79) a conclu que les enfants de couples homosexuels n’étaient pas plus malheureux, n’avaient pas plus de difficultés et ne réussissaient pas moins dans la vie que les enfants des couples hétérosexuels.
Écouter le podcast « Les Idées Claires » de France Culture : Un papa, une maman, c’est le mieux pour un enfant ?
Voir l’article de l’université de Cornell sur l’état du savoir sur les enfants et l’homoparentalité (en anglais)
Les opposants à l’homoparentalité disent souvent qu’il faut avoir « un papa et une maman », mais s’opposent-ils à ce qu’une personne célibataire ait un enfant et l’élève seule ? Pourquoi s’opposerait-on alors à ce qu’un couple homosexuel en fasse de même ?
De plus, chez les couples homosexuels, le désir d’enfant est souvent mûrement réfléchi. Les couples ont à franchir de multiples barrières et font face à des délais d’attente dans leurs démarches d’adoption ou avec les cliniques de fertilité. Celles et ceux qui veulent un enfant sont donc en général prêt.e.s à l’aimer, l’élever et l’éduquer. Ce qui compte, c’est surtout que l’enfant soit élevé dans un environnement stable, par des parents aimants.
Voir sur le site du Nouvel Obs l’interview de Sylvie Lévesque, sexologue spécialiste de la maternité et de l’accueil de l’enfant
Voir l’article de Slate : « L’homoparentalité n’est pas un problème, la stabilité du couple l’est »
Voir l’article de Neonmag sur la BD « Mes papas & moi »