Immigration, ONG

« Les ONG ont des accords avec les passeurs. »

Malgré les accusations, il n’y a aucun élément permettant de conclure cela. Cela a même été démenti par le passé. Le procureur de Syracuse a déclaré le 22/04/2017 : « il n’y a pas de lien entre ONG et passeurs. » à la suite de l’enquête de la justice italienne. La commission de défense du Sénat italien l’a confirmé : « aucune collusion », et rappelle au contraire que « les secours en mer des migrants sont nécessaires et incontournables ». Le procureur de Catane, qui avait lancé les accusations, a avoué qu’il n’y avait « aucune preuve ». L’agence Frontex a démenti avoir suspecté les ONG de collusion.
Voir l’article du blog Mediapart, du sociologue Eric Fassin
Voir l’article du Point

Les ONG elles-mêmes ont réfuté ces accusations.
Voir l’article de BFMTV

Suite à ces accusations de collusions, et à l’enquête ouverte en octobre 2016 et toujours en cours, une audience a débuté en mai 2022. Pourtant, Nicola Canestrini, avocat des membres d’équipage de la Iuventa, rappelle que « malgré le fait que des téléphones portables et des ordinateurs ont été confisqués et analysés, pas un seul contact avec des trafiquants libyens (…) n’a été découvert ».
C’est un ancien policier, Pietro Gallo, travaillant pour la sécurité sur le navire Vos Hestia de Save the Children, qui avait lancé ces accusations. Lorsqu’il a été interrogé pour savoir s’il avait été témoin d’un contact entre des ONG et des trafiquants, il a dit : «non, jamais ». Il a dit regretter ses accusations.
Voir l’article de la Croix